Notes de lecture El autor plantea este interrogante
a partir del impacto producido en él por los films de Kieslowski: Tres
Colores, especialmente Bleu, en el que retoma una escena donde se trata "de
la presencia de una ausencia". Le parece que el poder del impacto proviene
del inconciente, manifiestándose como en los efectos intemporales del espacio
analítico, en la experiencia de apertura y cuestionamiento. lecture de ALICIA FUKELMAN, letra, Institución Psicoanalítica
Si l'art a le pouvoir de produire en nous "des effets d'inconscient" (équivalents aux "effets de signifiant"?). Si l'artiste, parallèlement à l'analyste qui opère au-delà de la représentation, occupe un rôle social en déjouant les identifications de l'égo comme du groupe. R. Simpson se demande si cela n'implique pas un "discours de l'artiste", par extrapolation de celui de l'analyste, mais rendu principalement au niveau du regard et de la voix. Par la maîtrise de son art, de traduire ou d'évoquer plutôt que d'appliquer directement un savoir, l'artiste produit des effets : S2 (la vérité) qui ne donnent que l'illusion de l'objet: a (l'agent). L'uvre d'art, quant à elle, convoque le sujet concerné d'un lieu de questionnement analogue à celui ouvert par les effets hors-temps de l'inconscient et, le divise:$ (l'autre); du fait de sa structure comme un langage inconscient, l'étude des "Ménines" faite par Lacan le prouve qui donne les moyens à l'auteur d'interpréter le film "Trois couleurs: Bleu" de Kieslowski, et de produire à son tour des commentaires: S1(production). Ce pouvoir de l'artiste à transmettre ce qui touche à l'inconscient, et la force de l'uvre de communiquer au-delà de la représentation , est peut-être le fruit d'un "discours de l'artiste".
L'auteur a le mérite de poser la question d'un discours de l'artiste, c'est une construction hardie. Sauf qu'il reste à un plan analogique et non structurel. Il faudrait écrire plutôt "discours" de l'artiste -le discours n'est-il pasune pratique langagière ?- et les "effets d'inconscient" ne sont pas ceux du signifiant; la "technique" de l'analyste est de faire avec le temps logique, l'inconscient n'est pas hors-temps . Il s'agit d'un langage, comme moyen,qui occulte le dire du dis-cours. L'Autre,(fût-il vide) n'est pas lieu symbolique , et la question reste ouverte. De plus, le discours analytique conduit à l'éthique de la parole, qu'en est-il de l'art, ou de sa vérité? L'auteur insiste à quel point Velasquez comme Kieslowski sont au-delà de la représentation, il n'en reste pas moins que leurs effets restent du registre de l'imaginaire: "fascination", "pouvoir". Sujet du fantasme , mais non du désir. Le commentaire des "Ménines" fait par Lacan est justement de montrer , qu'au-delà du champ esthétique, le tableau "capte le regard". Il s'en sert pour travailler le transfert (le tableau dans le tableau), le noue au séminaire R.S.I., plus tard à La topologie et le temps où l'objet perdu devient "lettre". S'il ne mentionne pas les registres: imaginaire, symbolique
ou réel (contrairement à la version française) même
s'il les sous-entend, c'est peut-être un parti-pris de l'auteur de rester
dans le champ de l'esthétique et de la représentation; d'ailleurs,
l'au-delà du regard, n'étant jamais évoqué comme Autre.
(Prudence de l'auteur?). En tant que sujet inscrit dans le langage, l'artiste peut avoir n'importe lequel des quatre discours, sauf peut-être celui de l'analyste , car le savoir-faire (l'art) de l'un n'est pas le faire de(symbolique) de l'autre. lecture de JOSETTE ZOUEÏN, Membre du Cercle Freudien. |