Notes de lecture

El autor plantea este interrogante a partir del impacto producido en él por los films de Kieslowski: Tres Colores, especialmente Bleu, en el que retoma una escena donde se trata "de la presencia de una ausencia". Le parece que el poder del impacto proviene del inconciente, manifiestándose como en los efectos intemporales del espacio analítico, en la experiencia de apertura y cuestionamiento.
A partir de esta pregunta le surgen algunas otras: si el inconciente es la experiencia de "otra escena" donde el encuentro fallido ha tenido lugar, ¿ perturba el artista el ego social cuando ubica en escena un encuentro con el público que sobrepasa la simple representación?
En términos del inconciente como lazo social, ¿el artista juega un rol social que es posible ponerlo en paralelo con el rol privado que el analista pone en juego con su paciente?
¿Ayuda así a mantener abierto el orden simbólico contra las identificaciones imaginarias de la sociedad?
Su tesis se apoya en ciertos comentarios de Lacan refiriéndose a "Las Meninas" y a la experiencia de la mirada. Retoma "el cuadro dentro del cuadro" como "representante de la representación" (recordando la distinción entre la representación ubicada del lado del significado y el representante de la representación del lado del significante) en que Velazquez pinta la conjunción imposible de dos perspectivas; su arte, en el mas allá de la representación fascina al público.
Kieslowski también llega al mas allá de la representación en "la presencia de una ausencia", entendida por el autor como la expresión visual del pasaje entre lo no expresado y lo expresado en un momento de dolor. Nos dice que a un nivel mas clínico se trataría de un pasaje de lo no dicho a lo dicho en un proceso de duelo. Para Simpson, tanto el artista como el analista no trasmiten sus conocimientos al público, en el caso del analista estos los sostienen en su posibilidad de ocupar el lugar del "objeto a". Como consecuencia existiría tal vez un discurso del artista que contendría los mismos elementos que el discurso del analista.
Me permito introducir acá algun interrogante:
1. No entiendo bien si se trataría "en el pasaje de lo no dicho a lo dicho en un proceso de duelo", de aquello donde lo no dicho hace ruptura o del levantamiento de la represión.
2. Si existiera un discurso del artista, existiría un discurso mas allá del semblante? es decir, lo homologaríamos? dado que el discurso
analítico lleva hasta el límite al semblante, hace caer la apariencia.
3. Creo que lo que transmite el artista con su arte como aquello que se transmite en el curso de un análisis es la ruptura, la aparición de la falla de la representación y del representante de la representación; es decir la presentación, la experiencia de aquello que escapa y escapará siempre tanto a la captura imaginaria como al recubrimiento simbólico.

lecture de ALICIA FUKELMAN, letra, Institución Psicoanalítica

 

Si l'art a le pouvoir de produire en nous "des effets d'inconscient" (équivalents aux "effets de signifiant"?). Si l'artiste, parallèlement à l'analyste qui opère au-delà de la représentation, occupe un rôle social en déjouant les identifications de l'égo comme du groupe. R. Simpson se demande si cela n'implique pas un "discours de l'artiste", par extrapolation de celui de l'analyste, mais rendu principalement au niveau du regard et de la voix.

Par la maîtrise de son art, de traduire ou d'évoquer plutôt que d'appliquer directement un savoir, l'artiste produit des effets : S2 (la vérité) qui ne donnent que l'illusion de l'objet: a (l'agent). L'œuvre d'art, quant à elle, convoque le sujet concerné d'un lieu de questionnement analogue à celui ouvert par les effets hors-temps de l'inconscient et, le divise:$ (l'autre); du fait de sa structure comme un langage inconscient, l'étude des "Ménines" faite par Lacan le prouve qui donne les moyens à l'auteur d'interpréter le film "Trois couleurs: Bleu" de Kieslowski, et de produire à son tour des commentaires: S1(production).

Ce pouvoir de l'artiste à transmettre ce qui touche à l'inconscient, et la force de l'œuvre de communiquer au-delà de la représentation , est peut-être le fruit d'un "discours de l'artiste".


COMMENTAIRE ET CRITIQUE DU TEXTE Is There a Discourse of the Artist?

L'auteur a le mérite de poser la question d'un discours de l'artiste, c'est une construction hardie. Sauf qu'il reste à un plan analogique et non structurel. Il faudrait écrire plutôt "discours" de l'artiste -le discours n'est-il pasune pratique langagière ?- et les "effets d'inconscient" ne sont pas ceux du signifiant; la "technique" de l'analyste est de faire avec le temps logique, l'inconscient n'est pas hors-temps .

Il s'agit d'un langage, comme moyen,qui occulte le dire du dis-cours. L'Autre,(fût-il vide) n'est pas lieu symbolique , et la question reste ouverte. De plus, le discours analytique conduit à l'éthique de la parole, qu'en est-il de l'art, ou de sa vérité?

L'auteur insiste à quel point Velasquez comme Kieslowski sont au-delà de la représentation, il n'en reste pas moins que leurs effets restent du registre de l'imaginaire: "fascination", "pouvoir". Sujet du fantasme , mais non du désir. Le commentaire des "Ménines" fait par Lacan est justement de montrer , qu'au-delà du champ esthétique, le tableau "capte le regard". Il s'en sert pour travailler le transfert (le tableau dans le tableau), le noue au séminaire R.S.I., plus tard à La topologie et le temps où l'objet perdu devient "lettre".

S'il ne mentionne pas les registres: imaginaire, symbolique ou réel (contrairement à la version française) même s'il les sous-entend, c'est peut-être un parti-pris de l'auteur de rester dans le champ de l'esthétique et de la représentation; d'ailleurs, l'au-delà du regard, n'étant jamais évoqué comme Autre. (Prudence de l'auteur?).
L'emploi des termes freudiens et lacaniens: Le savoir inconscient implique une rupture de S1 et S2, qui n'est pas la rupture de la perception et de la conscience; et la "rencontre manquée" pour Lacan invoque le réel, le traumatisme et la répétiton. L'illusion de l'objet qu'invoque le peintre, n'est pas le manque au niveau du désir.

En tant que sujet inscrit dans le langage, l'artiste peut avoir n'importe lequel des quatre discours, sauf peut-être celui de l'analyste , car le savoir-faire (l'art) de l'un n'est pas le faire de(symbolique) de l'autre.

lecture de JOSETTE ZOUEÏN, Membre du Cercle Freudien.