Notes de lecture

El texto, objeto de esta lectura, se trata de un trabajo de opinión más que de tesis. Esto quiere decir que el esfuerzo está puesto más en los recursos de transmitir dicha opinión, que en aquellos que argumentarían la lógica que sostendría una tesis.

La mencionada "opinión" está referida a la diferencia entre: por un lado, "la presencia del psicoanalista, como presencia real de alguien que se dispone a llevar a cabo la tarea [de la práctica del psicoanálisis]"; y por otro lado los diversos modos con los que se intenta abordar el "sufrimiento": "terapias alternativas, que siempre lo son de la medicina, desde las técnicas orientales más esotéricas, pasando por las "ciencias ocultas", hasta la incorporación de la informática y sus productos, sin excluir las que incorporan conocimientos de psicología".

Esta diferencia deriva tanto de la manera de conceptualizar el "sufrimiento", o el "padecimiento", cuanto de la posición en la que quedaría situado - por esa conceptualización - el agente de la cura.

Para el caso del analista Hugo Levin destaca: "... que si bien no puede prometer el bienestar ni la felicidad no debe mostrarse prescindente, y su responsabilidad pasa por participar activamente en el camino que emprende quien inicia un análisis". Levin se encarga de delimitar esta participación del analista: partiendo de que "el síntoma es lenguaje cuya palabra debe ser liberada. El acto analítico no es otra cosa que un acto de palabra", dice que "esto supone una ética que no regula el pensamiento sino el acto, que coloca al analista bajo su égida y así abstenerse cada vez que advierta que quiere algo para su paciente, para obstaculizar aquello que lo lleve a objetivar al sujeto". Esto constituiría un sesgo que "abre nuevos atajos, para atenuar el malestar de la condición humana".

La lectura indica que, para Levin, la conceptualización psicoanalítica del "sufrimiento" y del "padecimiento" - "entre lo sexual y lo social" -, podría ser el "malestar" de la condición humana, palabra que, sin dudas, tiene la connotación de "El malestar en la cultura".

Por la otra parte, el trabajo de Hugo Levin, enumera las diferentes posiciones que caracterizan a los agentes de otras prácticas que se ofrecen para hacer algo con el "sufrimiento" o el "padecimiento", de acuerdo, como ya se ha dicho, a cómo se conceptualice a los mismos:

1 - Cuando el sufrimiento es un "componente "psíquico" agregado", se trataría de "desagregar ese exceso, dejando el terreno libre para la curación médica".

2 - Cuando el sufrimiento toma la forma de "anorexia, bulimia, obesidad", el agente se coloca en "un remedo degradado de los especialistas médicos".

3 - Cuando el sufrimiento se atribuye al desconocimiento sobre el sexo, el agente se situará ya sea "en la educación sexual, dedicada a la enseñanza y difusión de los conocimientos que mejorarán la vida de las personas, en la medida en que "saber más" sobre el sexo; ya sea en "una sexología y sus correspondientes terapias sexológicas".

4 - Levin hace, también, una crítica a "ciertos ámbitos psicoanalíticos", crítica que pierde parte de su función debido al modo alusivo de la misma. En ella destaca que "se creyó y aún hoy se cree que el conjunto de rituales compuestos por el uso del diván, los horarios y los honorarios más algún detalle conexo es lo que primordialmente sostiene una cura analítica".

Finalmente, puede leerse que la promesa que denota el título, vale decir la "eficacia del psicoanálisis entre lo sexual y lo social", consistiría en que "se trata de quitar peso al nombre de las cosas para que otros nombres ocupen el lugar en la relación del sujeto con el mundo". La promesa es refrendada por una cita de Lacan que dice: "El psicoanálisis es un sesgo práctico para sentirse mejor".-

lecture de RICARDO DIAZ ROMERO

 

Résumé: Au plus près de la concrétude de notre pratique, l'auteur vient aborder certains points cruciaux orientant pour un analyste la réalité de sa vie quotidienne, citoyenne.

I - Entre le sexuel et le social, entre psychanalyse et médecine.

note de la lectrice: A-topie de l'analyste, par vocation ?.... Freud aura rêvé au futur de ces analystes "qui n'auraient ni droit d'être prêtres, ni besoin d'être médecins." Subversif, délesté lui-même, comme aux quatre....et n... points du schema optique de Bouasse et de Lacan, tantôt messager, d'aventure go-between, pour "peu que le réel vienne à point", n'est-il pas de la vocation de l'analyste de se tenir de l'entre-deux. Là parfois où il n'est pas attendu , ne s'attendant lui-même ni du code, ni du message mais affranchi de son seul savoir inconscient afin que comme furet court le désir, que puissent causer les objets "a" pour un sujet allégé d'avoir pu quelque peu effacer certaines ses traces ...

II - Abstinent, l'analyste est-il pour autant exempt des préjugés sur le sexe? Le cas du travestisme.

n.d.l. 1) Par destination, incontournable, le point où l'analyste se trouverait confronté au réel du sexe. Si l'horreur de l'inceste était bien celle d'être dévoré(e?) par la mère mortelle? (Freud: L'homme Moïse ...) Horreur où ne peut se dire ce qui lie le sexe à la mort, quand le sexe se trouve séparé de l'idée de reproduction. Comment le psychanalyste, en tant qu'humain,"supporteur" de vie (Freud: le premier devoir de l'homme: supporter la vie ...) saurait-il s'en exempter ? "préjugés"? Si l'on disait plutôt, inhibition, symptômes, angoisse, au mieux armature hystérique. "ce qui chez l'hystérique fait armature, c'est son amour pour son père" (Lacan).

2) l'interlocuteur du travesti se trouble quand fait défaut l'article grammatical qui le désignerait comme autre. Si l'ICS ne sait qu'ignorer la mort à quoi le sexe se trouve lié, de quel refoulement faisant ici retour de la même Chose, le travesti se montre-t-il victime, alors pathétique s'il vient à recourir à notre aide?

Remarque: dans la syntaxe de certaines langues, le mot qui désignerait la mère à laquelle est mort un enfant, n'existe pas. Il n'y en a que pour la veuve et pour l'orphelin ... en quoi le sexuel vient à être séparé du social...

III - Analyste neutre = analyste "neutralisé" quand l'abstinence se confondrait à l'inaction, la passivité, l'indolence ... alors qu'en fin de cure, aux abords du terme de l'analyse, le sujet allégé se trouverait apte à faire de son histoire un récit. Autrement situé, en traverse, en diagonale: "un biais pratique pour se sentir mieux." (Lacan), quand l'analyste aura su "enlever le poids qui pèse sur le nom des choses pour que d'autres noms occupent la place dans la relation qui lie le sujet au monde" (Italo Calvino, écrivain). Le biais, propose l'auteur: "c'est une diagonale dont la voie ouvre sur de nouveaux raccourcis pour atténuer le mal-être de la condition humaine."

n.d.l.: Italo Calvino écrivain, l'un de ceux "qui, entre ciel auront su ce dont notre sagesse scolaire ne saurait encore rêver" (Freud: La Gradiva) nous évoque la métaphore aérienne de Lacan à propos du transfert: les pales d'une hélice entre "transfert et contre- transfert". Madame Dolto disait en fin de cure l'enfant devenu "sujet de son histoire et non plus individu de l'espèce"


COMMENTAIRE :

L'Idéal, le Semblant, le deuil de Lacan.

N'y a-t-il pas lieu pour l'analyste surtout quand s'augure le moment-de-conclure ( "toujours de travers" dit Lacan) de se laisser d'aventure, dériver sans angoisse en place d'Idéal ? Libre alors à l'analysant se "détachant normalement de sa cure", - allant-devenant analyste-, s'embarquant d'une même voile, de s'identifier parfois d'un trait, au gré de sa propre énonciation à cet Idéal qu'il aura reconnu s'être construit de lui-même des chutes, des aléa, de sa propre cure ... L'analyste alors mis en "semblant".

Lieu encore, de "mériter notre part d'héritage"de l'oeuvre d'un Lacan interrompu le 9 Septembre 1981. N'est-il pas temps pour nous, analystes héritiers d'aujourd'hui, de reconnaitre à cette oeuvre le pouvoir de l'inachevé en ce qu'elle ne cesse de nous donner à connaitre pour peu qu'impénitents inlassables, semblables aux héritiers du Laboureurs, nous en poursuivions la culture...

lecture de MICHELE DOLIN