Notes de lecture El autor resalta los destinos divergentes
que tuvieron en Freud las dos funciones del sueño: 1) La realización
de deseos y 2) La protección del dormir. lecture de NORBERTO FERRER, Apertura
PORTUGAISÊ Utiliza-se ainda de afirmações como as que se seguem: o desejo de dormir, a partir de um dado momento, é definido como uma paixão. Trata-se da paixão da ignorância, ou seja, nada querer saber do mundo exterior; o sonho passa a afirmar-se como "perturbador do sono"; o sentimento de espanto é produzido pela ruptura da perspectiva cênica e supõe uma vacilação na estrutura da fantasia; na borda do sonho, a elaboração onírica torna-o inteligível, velando para que ele prossiga e protegendo o sono; é ela, ainda, que o atualiza, dando-lhe um "rosto", a partir da integração dos dados da vigília que estão "pret a porter", isto é, que podem ser prontamente usados; ainda na borda do sonho, a negação (pois o ego do sonhador se apresenta na negação: "não é mais que um sonho") "é a correlação do shifter que liga acontecimento e legibilidade; refere a angústia como aquilo que surge ante a possibilidade da realização do desejo e interrompe o sonho e o sono, a um só tempo, enquanto que a elaboração secundária (já vista antes) agora provoca um primeiro despertar ainda no estado de dormir. Desde esses conceitos, princípios, noções e afirmações, Kovalovsky, aborda uma clínica da insônia que teria interrogado Freud via a economia do gozo articulada à introdução do imaginário narcísico. Estabelecendo uma equivalência entre insônia, pesadelo, melancolia e hipocondria, ele tece as seguintes considerações: o despertar pode não se produzir devido uma ausência do ego, aquele que se refere ao sonho pela negação, ou que não emite os sinais de angústia ante a possibilidade de realização do desejo. Em ambos há um déficit da função imaginária do ego. Freud teria delimitado as relações entre insônia e melancolia (narcisismo exacerbado ou seu déficit). Na impossibilidade de se depor o objeto, enquanto "suplemento corpóreo" ou "vestidura" , o que corresponde na melancolia a uma retenção equivalente é o superego que faz as vezes de guardião insone. Na hipocondria, ao contrario da paixão da ignorância, trata-se de um "só querer saber" fatigante e com o qual o corpo se adverte (e se diverte, diria eu) na insônia. Não escapa ao autor a relação do hipnotizado com o hipnotizador que Freud comparara à relação da mãe adormecida e o choro do filho, representando a face sempre desperta de todo dormir. No melancólico uma instância crítica insone martiriza o ego incessantemente. O hipnotizador incorpora a função vigilante do superego. Lembra-se, ainda com Freud, a raiz comum ao fenômeno do enamoramento e da hipnose, a qual se exerce por via do amor ou do terror. A conclusão passa pela afirmação de que há no dormir uma parte desperta, habitada seja pelo desejo realizado no ego, seja pelo fantasma do hipnotizador, o qual, segundo Freud, localizava e estabelecia uma fronteira fixa a essa parte desperta, impedindo, assim, que o sujeito ficasse a mercê de um gozo absoluto, narcísico primário, conjunção de um gozo máximo e de um horror, idem, do imaginário incestuoso de retorno ao seio materno. No final do texto, o autor faz um crítica à hipnose a qual impede não somente o sonho como também o jogo, o brincar. Supõe um lugar no tratamento analítico a partir do qual o analista abre a cena da associação livre enquanto que l'hypnose vient tamponner la possibilité même de rêver ou de jouer.
L'auteur utilise aussi les affirmations suivantes: le désir de dormir défini comme la passion de "ne vouloir savoir rien du monde extérieur"; le rêve s'avance comme une disturbance du sommeil et le désir en se réalisant se fait savoir; l'étonnement que cela entraîne c'est produit par l'effet de coupure de la perspective scénique, laquelle suppose une vacillation de la structure du phantasme; au bord du rêve, l'élaboration secondaire lui rend intelligible, veille pour que le rêve poursuive, elle le met en scène en lui donnant une façade, en faisant profit des phrases et locutions qui sont déjà prêtes a être utilisées, "prêt-à-porter"; encore, au bord du rêve, la négation (ce n'est qu'un rêve) devient corrélative au "shifter" que fait la liaison de l'événement a sa legibilité; le surgissement de l'angoisse par la possibilité de l'aboutissement du désir interrompre le rêve et le sommeil a la fois; l'élaboration secondaire leur sépare en provoquant un premier réveil. Depuis ces concepts, principes,
articulations etc., Kovalovsky aborde la clinique de l'insomnie qui interroge
a Freud dés l'économie de jouissance articulée à l'introduction
de l'imaginaire du narcissisme. En établissant l'équivalence entre
insomnie, cauchemar, mélancolie et hypocondrie, il fait quelques considérations,
à savoir: le réveil ne se produira pas à cause d'un déficit
de la fonction imaginaire du je, de ce je que localise le rêve par la négation
(ce n'est pas qu'un rêve); ou dans ce cas où le je n'émet
pas le signal d'angoisse pour le sujet, en face de la possibilité de réalisation
du désir. En tout cas il y a un déficit de la fonction imaginaire
du je. L'impossibilité de déposer l'objet, comme supplément du corps ou envolture, se correspond, dans la mélancolie, avec une rétention équivalente où le garde insomnie c'est le superje. Dans l'hypocondrie, au contraire de la passion de l'ignorance, il y a la passion du savoir - "vouloir savoir seulement", dont le corps se rend sensible dans l'insomnie. Le rapport parmi l'hypnotiseur et l'hypnotisé que Freud compare avec celui de la mère endormie par rapport aux pleurs de son fils, représente cette partie réveillée dans tout sommeil. Dans le cas du mélancolique, son instance critique insomne martyrise son je d'une forme sauvage et incessante. L'hypnotiseur agit la fonction surveillant du superje. L'auteur remarque encore, avec Freud, la racine du phénomène de l'enamourement de cette conjonction homologue à l'hypnose qui peut s'exercer par l'enchantement ou par l'horreur. Il y a dans le sommeil une place qui est réveillée et qui sera habitée soit par le désir réalisé dans le rêve, soit par le phantôme de l'hypnotiseur. Freud avertit d'abord que l'hypnotiseur localisait et lui donnait une frontière fixe à cette partie réveillée du sommeil, en empêchant le sujet de rester à merci de la jouissance absolue du narcissisme primaire. A la fin de son texte, l'auteur fait une critique à l'hypnose: elle vient tamponner la possibilité de rêver ou de jouer. lecture de MIRIAM N. LIMA, Intersecção Psicanalítica do Brasil
La tâche qui m'est impartie d'écrire une note de lecture à partir de la communication de PABLO KOVALOVSKY, INSOMNIE, m'a rendue hypersomniaque : vite endormons-nous pour rêver que cette tâche est accomplie et que le congrès de convergencia est déjà là, où je pourrai entendre l'auteur déplier sa pensée. Pour explorer le symptôme " insomnie " Pablo KOVALOVSKY s'appuie sur le texte de Freud de 1917 " Complément métapsychologique à la théorie du rêve ", soulignant ce que ce texte doit à " Pour introduire le narcissisme " de 1914. Il commence sa communication par une très belle citation du Complément métapsychologique qui met clairement en relation l'état de sommeil nécessaire au phénomène du rêve et le narcissisme primaire. Dès le début de son article, il situe sa lecture des textes de Freud dans une perspective lacanienne ; le concept de jouissance oriente l'ensemble du travail de PABLO KOVALOVSKY : " A l'horizon d'une formation imaginaire, il place l'impossible d'une jouissance absolue aux confins de l'horreur ". L'exploration
du concept d'" élaboration secondaire " du rêve permet
à Monsieur KOVALOVSKY de dégager les conditions du sommeil, c'est-à-dire
les conditions qui ne sont pas réunies dans l'insomnie. L'insomnie est
alors mise en relation avec différents états psychiques, différents
tableaux cliniques qui co-existent avec l'insomnie. Le paragraphe qui met en relation,
à la suite de Freud, mélancolie et insomnie est particulièrement
dense et sera sans doute développé pendant la discussion, en particulier
la notion d'objet qui n'est plus la même depuis Lacan. Jusqu'à ce texte de Freud, écrit Monsieur
Kovalovsky, l'insomnie était juste une annexe des névroses actuelles,
sous forme d'excès toxique d'excitation ". J'ai pu constater dans
mon écoute des nombreux enfants amenés par leurs parents pour troubles
du sommeil, combien cette remarque était vraie et comment mettre ce symptôme
en perspective avec le narcissisme primaire et l'horreur de la jouissance absolue
change la position de l'analyste. On passe alors d'une position psychologisante
à une écoute de l'inconscient. lecture de ANNIE SOTTY |