Notes de lecture

Comentario-

La autora presenta el material clínico con el fin de verificar la hipótesis lacaniana en la que la pesadilla se presenta como una máscara de lo real. Máscara que, apelando la autora a un escrito y a un relato de la propia vida de Borges se presenta como ocultando el horror, lo siniestro, lo real que tras de sí oculta a la vez que muestra... y no es acaso la imágen que el espejo no devuelve,el horror mismo, el enigma?

Enigma, que en el trabajo aparece como encubierto por una aparente demanda, pero que es cuestionador, que imposibilita la estructuración del fantasma, por lo tanto una respuesta y que no es otra cosa que el Goce aplastante del Otro.

Y si, para que ahi donde eso está él ich pueda advenir es necesario detectar la red, me interrogo: en presencia de una pesadilla, no es allí acaso necesario descifrar el enigma?. Buscar el significante que esta perdido a fin de anudarlo al sentimiento de la angustia?.

Por último pregunto a la autora: si con Freud y Lacan aprendimos que los sueños en análisis son siempre en transferencia ¿cómo pensó ella la pesadilla en transferencia?. Ya que no se puede dejar de leer que ésta es una pesadilla en transferencia donde su dueña busca su propia sexualidad en el Papanicolao, y qué es éste si no un ¨analisis¨ ?. En lo que leo que se desliza algo de su deseo ... ¨que tiene que haber mejor medio para lograrlo¨, asociación de la paciente que evidentemente no debe estar alejada del deseo de la analista

lecture deSILVIA BON

 

Voici un texte encadré par ce que nous pourrions estampiller d'une formule autour du lieu subjectif. Nous pourrions écrire la citation de Lacan comme suit :

là où c'était, (ich) doit advenir.
Le sujet est là pour se rencontrer lui-même.
là, pour savoir qu'on y est, il faut détecter le réel.

Ce lui-même du sujet, est une formule ambiguë, dans une référence à la logique des signifiants ; ambiguïté à laquelle n'échappe pas Lacan lorsqu'il énonce quelque chose du sujet et du réel qui, si vite, peuvent se donner les vertus d'un vrai, d'un saisissable, d'un objet pour la conscience pensante. Ainsi, l'énigme, ici posée par la dimension d'une rencontre, pousse à l'hypothèse d'un sujet éveillé, d'un sujet inconscient et du sujet du "réel". Si l'on rejoint le point de fin du texte, il s'agira d'y adjoindre le sujet du réveil. Cette déclinaison du sujet traduirait-elle l'extrême difficulté qu'il y aurait à transmettre que "le réel est à rechercher au delà du rêve, en ce que le rêve a couvert, enveloppé, caché derrière le masque de représentations…"

Cette incise est reprise au travers du cauchemar en tant qu'il offrirait une proximité exquise avec cette insistance du réel.
Qu'il s'agisse des témoignages de Borges dans ces évocations où ce qui fait cauchemar, surgit d'une rencontre avec un soi sous la forme d'un masque. Masque dont on pourrait soupçonner que, lui-même, est masque d'un masque et ce, dans un infini dont les formes imaginaires ne peuvent arrêter la fuite vertigineuse. Mais ce réel que le masque porte en présence, peut-il s'épuiser dans une construction où le rapport à l'Autre serait, en analogie avec une relation intersubjective, pensé en termes de jouissance ou d'être questionneur ? Ici, vaut que soit posée la question d'un réel dont on pourrait parler en des termes empruntés à l'organisation névrotique de la pensée consciente. Soit : le réel est-il un lieu d'intentionnalité ; y a-t-il un désir du réel qui ne soit pas d'un simple abrupt logique ?
Qu'il s'agisse d'un matériel clinique dont ce qui nous en est confié, souligne la rupture d'un espace qui n'est plus que parcouru dans une mise à distance. Passer "d'un parcours" à "parcourir du regard" est une manière de révéler, sous une forme de n'être pas, là où je suis (j'étais), nouage propre à rencontrer ce dont l'angoisse cherche à faire parade. Encore un masque !

Ce que nous en conte le cauchemar évoqué, c'est bien la part de signature d'une structure de l'impossible dans un espace de leurre et de tricherie ; celui, sans doute, que l'imaginaire névrotique tente d'accréditer comme obstruction.

Arrêtons-nous, encore, sur la question du sujet du réveil liée à celle d'un réel à rechercher au delà du rêve. Que serait le rêve en dehors de la conscience qui s'en saisit dans le temps de son écriture ? Conscience de la main d'un auteur secret qui se livre dans la confidence d'un lieu qui échappe aux sécurités offertes, en miroir, par l'image de soi. Espace constitutif dont le centre pensant ne peut être exclus comme un œil immobile devant un paysage à déchiffrer. Bien au contraire, sa logique distributive semble imposer, en chacun de ses points, l'organisation d'une inscription particulière ; chacun de ces centres ayant à être supposé dans un déplacement permanent, temps réitératif de naissance. Mais qu'entendre par naissance ? Si l'on veut bien nous accorder que la naissance en question est celle qui tisse ce nouage par lequel un "je pense" va se saisir comme pensant le lieu d'où ça le pense, alors pourrait-on prolonger cet accord jusqu'à faire du rêve ce temps de confrontation avec les marges de l'angoisse d'où tente de se démarquer, dans le réveil de sa conscience, un moi aux prises avec l'autonomie d'un ordre signifiant auquel il est voué. Ceci ne résolvant que la définition de ce qui point comme énigme, à savoir l'extraction d'un discontinu dans un continuum dont il ne peut se détacher. La fabrique du rêve ne pourrait-elle pas être ce temps répété, passage obligé de l'effectivité psychique ?

lecture de GUY CIBLAC