Notes de lecture Le début du texte souligne le rôle d'un Moi " trompeur " qui serait impliqué dans tout enseignement, fût-il psychanalytique. Pour M. Ferrer toute transmission aurait tendance à devenir une opération de domination par le maître éducateur mais s'il s'agit de transmettre de la psychanalyse et d'en garantir l'apprentissage, ce n'est pas - dit-il - le " bon chemin ". L'auteur rappelle que, depuis Freud et Lacan, l'orientation théorique et l'expérience pratique constituent les deux chapitres incontournables de la transmission de la psychanalyse. Il énumère les " quatre " formes que l'enseignement théorique peut prendre -notamment les textes -, signalant qu'il est de toutes façons marqué par les aspects imaginaire et réel du discours du maître. Puis il énumère les " quatre " formes - dont l'analyse personnelle - de ladite expérience pratique marquée, elle, par le vécu du transfert, de la castration et, ajoute-t-il, du manque, ce qui rendrait possible la transmission. Ensuite M. Ferrer fait intervenir le " lien social institutionnel " pour expliquer comment la ré-invention de la psychanalyse implique, en " trois " points, la théorie, la pratique et l'institution. L'auteur conclut en mettant un discours moïque et un discours surmoïque
à l'opposé du discours analytique. Ce dernier engagerait
une mise en acte de l'inconscient et montrerait que ce que l'on peut transmettre
c'est un manque.
M. Ferrer voulait apparemment couvrir un nombre trop important de questions dans un texte qui se devait d'être court. Il a été amené à faire quasiment une liste qui énumère plusieurs enjeux de la transmission de la psychanalyse sans les décrire. Nous restons un peu sur notre faim et voudrions en savoir un peu plus pour pouvoir discuter ou apprendre à ce sujet. J'ai par ailleurs, en tant que lecteur, probablement mal compris, ou pas assez, la problématique du maître que l'auteur explique pour la transmission de toute doctrine. Il parle des textes, du travail avec les collègues, des rapports aux enseignants (à l'Université peut-être...) et des cartels. Or il me semble indispensable de parler de ceux qui doivent, heureusement, occuper une place de maître, dans le sens du S1, lors d'un séminaire, d'une conférence ou même - dans la gymnastique singulière qu'il implique - dans le cartel. Pourquoi nier cette place ? N'avons-nous pas eu un ou plusieurs maîtres ? À partir de ce point il aurait été intéressant d'évaluer les problèmes que nous avons maintenant pour soutenir cette place, cachés derrière une homogénéité, ou les particularités que cela imprime sur la transmission. Pour terminer je voudrais juste témoigner de la difficulté de lecture que pose ce texte, de par son style - ce " dire " qui n'est pas étranger à l'égard de son "dit " - : ce texte ne contient aucune question mais seulement des explications, ce qui tend un peu à le fermer. L'auteur pointe, par ailleurs, fort bien ce qu'il en est de la transmission de la psychanalyse à travers ses enjeux et ses impasses, ce qui devrait nous pousser à travailler. lecture de Omar GUERRERO, Association freudienne internationale
Subraya aquí el autor el caracter paranoico del yo y remarca, dando la idea de que en este trabajo el autor esta comprometido en una discusión, una crítica a cierta dimensión de impostura. Cito:
En un interesante intento de circunscribir el lugar de la pedagogía en la enseñanza nos agrega que el furor educandis y el deseo del maestro son mal camino, si son el único para las escuelas psicoanalíticas y peor aún si además prometen un diploma y exigen fidelidad corporativa. En su segundo apartado, "La enseñanza práctica y la transmisión" pone su acento en la importancia de la transferencia, como puesta en acto del inconsciente, para la creación de condiciones para la transmisión que despejen las complicaciones que introduce el yo. Cito:
En el tercer apartado,"Reinvención del psicoanálisis", subraya justamente que esa invención que cada analista necesita realizar se produce en tres niveles, a nivel teórico, a nivel de la práctica clínica y a nivel institucional, lugares en dónde. la lectura e interpretación que cada uno pueda hacer promueva de un modo propio mas allá, así lo entiendo en mi lectura, de coagulaciones imaginarias. El último apartado "El discurso psicoanalítico y el
acto de transmisión", introduce lo más fuerte de su
postura. En oposición al discurso yoico, al que califica de oposicionista,
mentiroso, ostentoso, y denegatorio, y al discurso superyoico, al que
acusa de impositivo, controlador e ideal, el discurso analítico
pone en juego saber sobre las pulsiones, significantes que nos determinan
en la vida y la repetición inconsciente.en la transferencia de
vinculo analitico.
Se podría aquí, ubicar la pregunta de sí todo acto
de transmisión en transferencia es un acto analítico, pues
quizá podríamos preguntarnos sobre una cuestión no
cerrada sobre qué entidad tiene la transferencia que se genera
en los otros discursos, como el universitario, por ejemplo. Es decir si
transferencia es sólo la analítica, cómo podría
pensarse desde Lacan, o si se sostiene la dimensión que le otorgaba
Freud.
Aquí la conclusión final que ubica este escrito en resaltar la novedad que introduce el psicoanálisis en cuanto a la transmisión, qué se transmite y cómo esto afecta la enseñanza del psicoanálisis:
lecture de DANIEL MUTCHINICK |