Note de lecture

FRANÇAIS
Le travail qui m'a été proposé comme lecture a été préparé par Luciano da Fonseca Elia et a comme titre "Signifiance et Réalité". Parmi les six thèmes proposés dans l'argument du Congrès je pense que ce travail se rapporte au deuxième thème: "L'inconscient est structuré comme un langage".
Le point de départ de l'auteur pour venir à articuler sa question fondamentale consiste à reprendre la proposition lacanienne "l'inconscient est structuré comme un langage", en prenant le langage comme la structure même qui ordonne le fonctionnement de l'inconscient par l'ordre du signifiant. L'auteur dit que le signifiant ne se trouve pas disjoint des ordres de l'objet a et de la réalité comme champ de la signification phallique des objets imaginaires.
Selon l'auteur cette proposition de Lacan est fondamentale et première, et pour suivre en articulant il prend, de la lecture que Jean-Claude Milner fait de Lacan, deux temps de l'articulation lacanienne: un "1er classicisme" par référence à la proposition citée, et un "2ème classicisme", qui, par la théorie des noeuds, situerait RSI comme constituant la propre structure de l'inconscient. A ce propos, l'auteur pose une question: "que s'est-il passé entre ces deux moments, dans la théorisation lacanienne, concernant la structure de l'inconscient?"
Ce que l'auteur développe au début de son travail se rapporte au premier classicisme où il semble vouloir ponctuer une différence entre le registre de l'objet a, qui aurait une entrée par l'incidence du "signifiant, en tant que signifiant comme tel", et ce qui le "revêt par la signification qui s'établit par le signifiant Phallus, dans le champ de la réalité", par le registre des objets imaginaires et ce qui se tisse de façon fantasmatique.
Le deuxième moment de Lacan, nommé par Milner comme "2ème classicisme" et suivi par l'auteur, commence à être traité à partir des 5ème et 6ème paragraphes où il situe le titre de son travail en traitant de conceptualiser "Signifiance" et "Réalité". Il met en rapport la signifiance par référence au Réel par ce qui se structure vis-à-vis de l'"être" du sujet, "être de signifiance" et la "réalité du sujet" face à ce qui se constitue par la "conjonction du réel irréprésentable imaginaire et symboliquement et l'irréel du signifiant".
Il propose logiquement que, si l'inconscient est structuré, sa structure ne pourrait pas exclure le Réel, ni coïncider avec le symbolique, non plus avec l'imaginaire, où l'être trouve sa consistance.
Ce "ne pourrait pas" du 5ème paragraphe m'a attiré l'attention. "Ne pourrait pas" à partir de quoi? "Ne pourrait pas" pourquoi ou par quoi, puisque dans le 7ème paragraphe l'auteur dit être possible qu'il y ait une structure qui exclue le Réel, en se présentant comme une structure purement rationnelle ou en tant que le lieu du mysticisme?
Je demande: quelle différence l'auteur serait en train de faire lorsqu'il écrit Réel avec majuscule et réel avec minuscule? Dans la lecture du texte il n'est pas claire la façon dont l'auteur situe le Réel par référence au 1er clacissisme et le Réel par référence au 2ème classicisme? Ne serait-il pas important, encore, de situer cette différence (de Réel et Réel) par rapport au statut du fantasme selon les différents niveaux de l'Imaginaire et du Symbolique? Je demande, encore, quelles opérations seraient-elles nécessaires pour faire les pas entre un moment et l'autre qui concernerait la structure de l'inconscient, une fois que cela
ne se présente pas en peu temps d'analyse, ni en peu de temps de travail par rapport à la théorisation psycanalythique? D'ailleurs, comme l'auteur même le souligne, 21 ans (1953 - 1974) de travail se sont passés pour Lacan jusqu'à arriver à formuler le noeud borroméen.
L'auteur nous apporte, donc, pour finir, sa question fondamentale qui concerne le "destin de la structure de l'inconscient" , avant et après la fin d'une expérience d'analyse, ce qui l'emmène à mettre au point ce qui serait "guérison en analyse".
L'auteur dit qu'avant l'analyse la structure est clinique et il dit encore qu'elle "ne résulte pas en une structure nouvelle, ne la laisse pas non plus intacte à la fin de l' expérience analytique." Il me semble qu'à partir de là il formule une hypothèse à propos de sa question: c'est qu'après l'analyse il y a une "transformation profonde et radicale" et que, "tout comme la structure clinique n'est pas la même avant et après l'analyse, il" - l'inconscient - "doit devenir un autre". De quel autre inconscient s'agit-il?
La fantaisie, comme l'a dit l'auteur, nécessite être traversée, ce qui "permet l'écriture de la jouissance en lettres qui composent un corps, un corps de lettres de jouissance, qui le chiffrent ...". En ce moment , où il cite Lacan pour préciser un point de passage d'analysant à analyste, ne serait-il pertinent de reprendre la question que l'auteur présente dans le 4ème paragraphe de son texte pour prendre la nécessité d'entrée d'un temps logique fondamental qui soutiendrait l'ouverture entre ces deux moments, en faisant différence par rapport à la logique temporelle de l' inconscient ?
Il termine son travail avec le paragraphe que je pense être assez important, car il semble faire quelque différence par rapport aux deux paragraphes précédents , puisque ses dires sont un peu plus précis: "l'analyste, pour se faire sujet à l'inconscient, passe à occuper une place dans la structure de l' inconscient". Ainsi je pense pouvoir conclure que, justement, pour ne pas être, l'analyste peut se faire fonction de cause "là où le désir devient un acte".
Toutefois, si le passage du symptôme clinique au "sinthoma en tant que reste impossible d'éliminer" peut se donner "en peu de temps d'analyse", comme dit l'auteur, je demande: quelle place a donc la fonction désir de l'analyste?
Dans ce sens je pense qu'il n'est pas possible de passer rapidement par rapport à la fonction désir de l'analyste. Je le dis car cette fonction ne se présente pas en peu de temps d'analyse, et en plus, Lacan ne peut prendre la redondance qu'il y avait dans sa propositon que dans un retour à elle, quelque temps après, du fait d'avoir suivi en le disant.
D'après ma lecture ce travail est important car il ouvre vers la possibilité de poser des questions fondamentales dans la direction d'un avancement de l' inconscient freudien. Avancement qui, à ma façon de voir, ne peut qu'être discursif, par des opérations d'analyse, par rapport aux termes et places que Lacan propose.


PORTUGAIS
O trabalho que me foi proposto para leitura é de autoria de Luciano da Fonseca Elia e traz como título "Significância e Realidade". Dentre os seis temas propostos no argumento do Congresso, penso que este trabalho se relaciona ao segundo tema: "O inconsciente está estruturado como uma linguagem".
O ponto de partida do autor para vir a articular sua questão fundamental é retomar a proposição lacaniana "o inconsciente é estruturado como uma linguagem", tomando a linguagem como a própria estrutura que ordena o funcionamento do inconsciente pela ordem do significante. O autor diz que o significante não está disjunto das ordens do objeto a e da realidade como campo da significação fálica dos objetos imaginários.
Segundo o autor esta proposição de Lacan é fundamental e primeira e para seguir articulando toma, da leitura que Jean-Claude Milner faz de Lacan, dois tempos da articulação lacaniana: um "1º classicismo" referente à proposição citada, e um "2º classicismo", que, pela teoria dos nós, situaria RSI como constituindo a própria estrutura do inconsciente. A respeito disto o autor faz uma questão: "o que se passou entre esses dois momentos, na teorização lacaniana, concernindo à estrutura do inconsciente?"
O que é desenvolvido pelo autor no início de seu trabalho está referido ao primeiro classicismo onde parece querer pontuar uma diferença entre o registro do objeto a, que teria entrada pela incidência do "significante, enquanto significante como tal", e o que o reveste pela significação que se estabelece pelo significante Falo, no campo da realidade", pelo registro dos objetos imaginários e o que se tece fantasmaticamente.
O segundo momento de Lacan, nomeado por Milner, e seguido pelo autor, como "2º classicismo", começa a ser tratado a partir dos parágrafos 5o e 6o onde situa o título de seu trabalho tratando de conceituar "Significância" e "Realidade". Relaciona a significância em referência ao Real pelo que se estrutura em termos do "ser" do sujeito, "ser de significância" e a "realidade do sujeito" em termos do que se constitui pela "conjunção do real irrepresentável simbólica e imaginariamente e o irreal do significante"
Propõe logicamente que se o inconsciente é estruturado, sua estrutura não poderia excluir o Real, coincidir com o simbólico, nem tão pouco com o imaginário, onde o ser encontra sua consistência.
Esse "não poderia" do 5o parágrafo me chamou atenção. "Não poderia" a partir de quê? Não poderia por quê ou devido a que, já que no 7° parágrafo o autor diz que é possível que haja uma estrutura que exclua o Real, se apresentando como uma estrutura puramente racional ou enquanto o lugar do misticismo?
Pergunto: qual é a diferença que o autor estaria fazendo ao escrever Real com maiúscula e real com minúscula? Na leitura do texto não fica claro como é que o autor situa o Real em referência ao 1º classicismo e o Real em referência ao 2º classicismo? Não seria importante, ainda situar essa diferença (de Real e Real) em relação ao estatuto do fantasma segundo os diferentes níveis do Imaginário e do Simbólico? Pergunto, ainda, quais seriam as operações necessárias para fazer os passos entre um momento e outro que concerniria à estrutura do inconsciente, já que isso não se dá em pouco tempo de análise, nem em pouco tempo de trabalho em relação à teoriazação psicanalítica? Aliás, como o próprio autor ressalta foram 21 anos (1953 - 1974) de trabalho de Lacan para vir a formular o nó borromeano.
O autor traz, então, para finalizar, sua questão fundamental que diz respeito ao "destino da estrutura do inconsciente", antes e depois do final de uma experiência de análise, o que o leva a pôr em pauta o que seria "cura em análise".
É dito pelo autor que antes da análise a estrutura é clínica e diz ainda que "não resulta em uma estrutura nova, tampouco a deixa intacta ao final da experiência analítica." Parece a partir daí formular uma hipótese a respeito de sua questão: a de que após a análise há uma "transformação profunda e radical" e que, "assim como a estrutura clínica não é a mesma antes e depois da análise, ele", o inconsciente, "deve tornar-se outro". De que outro inconsciente se trata?
A fantasia, como disse o autor, precisa ser atravessada, o que "permite a escrita do gozo em letras que compõem um corpo, um corpo de letras de gozo, que o cifram...". neste momento, onde cita Lacan para precisar um ponto de passagem de analisante a analista, não caberia retomar a questão que o autor trás no 4º parágrafo de seu texto para, tomar a necessidade da entrada de um tempo lógico fundamental que sustentaria a abertura entre esses dois momentos, fazendo diferença em relação à lógica temporal do inconsciente?
Encerra seu trabalho com o parágrafo que penso ser bastante importante, pois parece fazer alguma diferença em relação aos dois anteriores, por serem seus dizeres um pouco mais precisos: "o analista por se fazer sujeito ao inconsciente passa a ocupar um lugar na estrutura do incosnciente". Do que penso poder concluir que, justamente por não ser, pode se fazer função de causa "ali onde o desejo se torna um ato".
Contudo, se a passagem do sintoma clínico ao "sinthoma enquanto resto ineliminável" pode se dar "em pouco tempo de análise", como se refere o autor, pergunto: quê lugar tem, então, a função desejo do analista?
Neste sentido penso que não é possível passar rápido em relação à função desejo do analista. Digo isto porque esta função não se dá em pouco tempo de análise, e além do mais Lacan só pode tomar a redundância que havia em sua proposição, num retorno a ela, num tempo depois, pelo fato de ter seguido dizendo.
Por minha leitura este trabalho é importante por abrir para a possibilidade de colocar questões fundamentais na direção de um avanço do inconsciente freudiano. Avanço que no meu modo de ver só pode ser discursivo, por operações de análise, em relação aos termos e lugares que Lacan propõe.


ESPAGNOL
El trabajo que me fue sugerido para lectura es de autoría de Luciano da Fonseca Elia y trae como título "Significancia y Realidad". Entre los seis temas propuestos en el argumento del Congreso, pienso que este trabajo se relaciona con el segundo tema: "El inconsciente está estructurado como un lenguaje".
El punto de partida del autor para llegar a articular su cuestión fundamental es reanudar la proposición lacaniana "el inconsciente es estructurado como un lenguaje", tomando el lenguaje como la propia estructura que ordena el funcionamiento del inconsciente según la orden del significante. El autor dice que el significante no está disjunto de las órdenes del objeto a y de la realidad como campo de la significación fálica de los objetos imaginarios.
Para el autor, esta proposición de Lacan es fundamental y primera y, para seguir articulando, toma, de la lectura que Jean-Claude Milner hace de Lacan, dos tiempos de la articulación lacaniana: un "1er clasicismo" referente a la proposición citada, y un "2º clasicismo", que, por la teoría de los nudos, situaría RSI como constituyendo la propia estructura del inconsciente. Con respecto a esto, el autor plantea una cuestión: "¿qué ocurrió entre esos dos momentos, en la teorización lacaniana, en lo que concierne a la estructura del inconsciente?"
Lo que el autor desarrolla en el inicio de su trabajo se refiere al primer clasicismo donde a lo que parece quiere puntualizar una diferencia entre el registro del objeto a, que tendría entrada por la incidencia del "significante, en cuanto significante como tal", y lo que lo reviste por la significación que se establece por el significante Falo, en el campo de la realidad, por el registro de los objetos imaginarios y lo que se teje fantasmáticamente.
El segundo momento de Lacan, nombrado por Milner, y seguido por el autor, como "2º clasicismo", empieza a ser tratado a partir de los párrafos 5º y 6º donde sitúa el título de su trabajo tratando de conceptuar "Significancia" y "Realidad". Relaciona la significancia con referencia a lo Real por lo que se estructura en términos del "ser" del sujeto, "ser de significancia" y la "realidad del sujeto" en términos de lo que se constituye por la "conjunción de lo real irrepresentable simbólica e imaginariamente y lo irreal del significante".
Propone lógicamente que si el inconsciente es estructurado, su estructura no podría excluir lo Real, coincidir con lo simbólico, ni tampoco con lo imaginario, donde el ser encuentra su consistencia.
Ese "no podría" del 5º párrafo me ha llamado la atención. ¿"No podría" a partir de qué? ¿Por qué o debido a qué no podría, ya que en el 7º párrafo el autor dice que es posible que haya una estructura que excluya lo Real, si presentado como una estructura puramente racional o en cuanto el lugar del misticismo?
Pregunto entonces: ¿cuál es la diferencia que el autor estaría haciendo al escribir Real con mayúscula y real con minúscula? En la lectura del texto no queda claro como el autor sitúa lo Real con referencia al 1er clasicismo y lo Real con referencia al 2º clasicismo. ¿No sería importante también situar esa diferencia (de Real y real) con relación al estatuto del fantasma según los diferentes niveles de lo Imaginario y de lo Simbólico? Pregunto, aún, cuáles serían las operaciones necesarias para hacer los pasos entre un momento y otro que concerniría a la estructura del inconsciente, ya que eso no se da en poco tiempo de análisis, ni en poco tiempo de trabajo con relación a la teorización psicoanalítica. Dicho sea de paso, como el propio autor señala, fueron 21 años (1953 - 1974) de trabajo de Lacan para llegar a formular el nudo borromeano.
El autor trae, entonces, para finalizar, su cuestión fundamental que respecta al "destino de la estructura del inconsciente", antes y después del final de una experiencia de análisis, lo que lo lleva a poner en pauta lo que sería "cura en análisis".
Está dicho por el autor que, antes del análisis, la estructura es clínica y, además, dice que "no resulta en una estructura nueva, tampoco la deja intacta al final de la experiencia analítica." A lo que parece, a partir de ahí, formula una hipótesis con respecto a su cuestión: la de que después del análisis hay una "transformación profunda y radical" y que, "así como la estructura clínica no es la misma antes y después del análisis, él", el inconsciente, "debe convertirse en otro". ¿De qué otro inconsciente se trata? pregunto.
La fantasía, como dijo el autor, necesita ser atravesada, lo que "permite la escrita del goce en letras que componen un cuerpo, un cuerpo de letras de goce, que lo cifran...". En este momento, donde él cita Lacan para precisar un punto de pasaje de analisante a analista, ¿no cabría reanudar la cuestión que el autor presenta en el 4º párrafo de su texto para tomar la necesidad de la entrada de un tiempo lógico fundamental que sostendría la apertura entre esos dos momentos, haciendo diferencia con relación a la lógica temporal del inconsciente?
Encierra su trabajo con el párrafo que pienso que es bastante importante, pues a lo que parece hace alguna diferencia con relación a los dos anteriores, por el hecho de que sus decires son un poco más precisos: "el analista, por hacerse sujeto al inconsciente, pasa a ocupar un lugar en la estructura del inconsciente". De ahí, pienso poder concluir que, justo por no ser, puede hacerse función de causa "allí donde el deseo se hace un acto".
Sin embargo, si el pasaje del síntoma clínico al "sinthoma en cuanto resto ineliminable" puede darse "en poco tiempo de análisis", como se refiere el autor, pregunto: ¿qué lugar tiene, entonces, la función deseo del analista?
En este sentido, pienso que no es posible pasar rápidamente con relación a la función deseo del analista. Lo digo porque esta función no se da en poco tiempo de análisis y, además, Lacan sólo puede tomar la redundancia que había en su proposición, en un retorno a ella, en un tiempo posterior, por el hecho de haber seguido diciendo.
Según mi lectura, este trabajo es importante por abrir para la posibilidad de plantear cuestiones fundamentales en la dirección de un avance del inconsciente freudiano. Avance que, a mi juicio, sólo puede ser discursivo, por operaciones de análisis, con relación a los términos y lugares que propone Lacan.

lecture de Gracinda Peccini, Práxis Lacaniana/Formação em Escola