Note de lecture

Il s'agit des dérives actuelles de ce que Lacan appelle le Nom du Père, dûes à une crise sociale que bien que structurale est, en général, d'après l'auteur, analisée comme conjoncturelle. Mme.Croix demande aux analystes d'interpréter l'histoire, et non pas d'être des prêcheurs d'idéologie.
Les toxicomanes, sont actuellement, l'exemple paradigmatique, l'incarnation du dysfonctionnement constitutif du siècle de la consommation. Ici, consommateur et consommé coïncident. La capacité à désirer dans un monde sans limite serait la base des dérives. Le symptôme est donc historique.
L'auteur se pose la question de savoir si ces faits sociaux relèvent d'une lecture psychanalytique.
L'utilisation du discours capitaliste s'avère indispensable.
Le Nom du Père est remplacé par la fonction de "nommer à" exercé par la mère : ainsi la performance devient une possible existence.
De son côté, la science met la technique au service des applications de la pulsion de mort.
Nous sommes passés du règne de l'objet de la société industrielle à la toute-puissance par la chosification de l'humain, en même temps il y a fétichisation du corps humain; Lacan, avec la matérialisation du langage, apporte une lecture renovatrice du Malaise dans la civilisation freudien, dans la deuxième moitié du XXème. siècle.

lecture de GRICELDA SARMIENTO